Le mouvement Cyberpunk né dans l'univers geek des années 80 mettait en scène un futur proche où la technologie s'imposait dans notre quotidien avec des héros intégrant nativement l'ère de la post-vérité. Le rapprochement d'Edouard Fillias avec la société d'aujourd'hui est éclairant.
Je partage ici la réflexion d’Edouard Fillias, CEO de JIN, qui revient sur l’Univers cyberpunk projeté par certains artistes des années 80, et notamment William Gibson en … 1984 (!). Il observe que la dystopie a rejoint notre réalité. Neuromancien (qui aura le droit à deux suites) est considéré comme une œuvre de référence de ce mouvement et ses influences dans Matrix, Ghost in the shell et Player One sont évidentes. Mais ce serait oublier Blade runner sorti sur les écrans deux ans plus tôt et tiré de l'œuvre écrite en 1966 par Phlip K. Dick dont on peut apprécier le joli titre : " les androïdes rêvent-ils de moutins électriques ?". A travers la description d'un monde où l'humain s'hybride de plus en plus avec la machine et le virtuel, il s'agit à chaque fois d'interroger ce qui fonde notre humanité. A l'heure où l'intelligence s'autonomise et devient abondante, la question n'a jamais été autant d'actualité.
Contrairement à ce que prévoyait George Orwell en 1948, ce n’est pas un état autoritaire qui nous y a conduit, mais nos choix conscients dans un monde dataïste.
0 Commentaires
Laisser une réponse. |
AuthorDocteur en sciences de l'information et de la comunication, Laurent Darmon est le Directeur de l'Innovation de l'une des dix premières banques du monde Archives
Juin 2025
Categories
Tous
|